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Rédaction
Laurent Bailly
Medias
Photo d’Aude Briand par la photographe Juliette Delcayre

L'aventure intérieure

Avez-vous déjà remarqué comme tout semble plus lumineux et léger lorsque vous êtes de bonne humeur ? Les sourires deviennent contagieux et l’énergie circule. À l’inverse, quand un orage survient, tout est plus électrique, plus sombre, et les interactions se teintent de méfiance ou de froideur.

Les énergies, qu’elles apportent lumière ou obscurité, façonnent notre quotidien.

Ces variations ne sont pas le fruit du hasard. Elles reflètent les énergies qui nous entourent ou que nous diffusons, celles qui influencent chaque instant de notre vie : qu’il s’agisse des personnes que nous côtoyons, des événements auxquels nous sommes confrontés, de la nature qui nous enveloppe, ou même de l’atmosphère de nos lieux de vie, paisibles ou tourmentés.

Certaines personnes, dites hypersensibles, absorbent ces énergies sans filtre. Un manque d’ancrage peut alors les emporter comme un navire à la dérive, jusqu’à les perdre dans un inconnu qui ne leur appartient pas. Leur quotidien devient alors une bataille intérieure pour discerner leurs émotions de celles qu’ils captent.

Pourtant, même face à ces fluctuations, nous pouvons reprendre le contrôle. En développant un bon ancrage et en cultivant le recul nécessaire, nous pouvons canaliser ces énergies, les apprivoiser, et transformer leurs influences en forces bénéfiques. Elles sont des alliées précieuses pour ceux qui choisissent de les comprendre et de les maîtriser.

Parfois, ces bouleversements énergétiques peuvent aussi redéfinir notre trajectoire. Un chemin que l’on croyait tracé peut être chamboulé par des événements inattendus, nous projetant hors de notre zone de confort. Ces instants, bien que déroutants, peuvent se révéler profondément transformateurs, à condition d’en avoir conscience.

C’est cette aventure intérieure que nous vous invitons à découvrir à travers le témoignage d’Aude Briand, figure marquante de la vie politique et agente immobilière à Yverdon-les-Bains. En février 2019, son destin a pris un tournant inattendu, la poussant à explorer une autre manière d’interagir avec le monde, en harmonie avec ces énergies subtiles.

On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une.
Confucius

Tout a commencé avec un pronostic vital engagé. Les médecins semblaient incertains. Ils ont essayé différents traitements, mais à un moment donné, j’ai dû me positionner. On m’a proposé un médicament à administrer sous surveillance, avec des hospitalisations régulières pour les injections.

Alors, j’ai pris la décision d’arrêter le traitement, ce qui a provoqué des tensions avec le corps médical. Certains médecins semblaient même plus inquiets que moi. Mais pour moi, c’était clair : c’est mon corps, et c’est moi qui décide. J’ai tenu tête, même lorsqu’ils me faisaient peur avec des scénarios catastrophes – comme l’impossibilité d’une intervention en urgence si ma santé empirait.

Pendant cette période, j’ai commencé à entendre une voix, une guidance claire. Elle m’indiquait des choses pratiques à faire chaque jour : méditer, écouter des fréquences de guérison, manger principalement des jus de fruits et légumes, et m’octroyer de longues promenades en forêt. Je me suis appliquée à visualiser ma guérison, à imaginer une lumière réparatrice à l’intérieur de mon corps, notamment au niveau de mes intestins. Ces pratiques ont été essentielles.

Un jour, cette voix m’a dit :

Tout ce que tu es en train d’apprendre, tu le mettras au service des autres.

Sur le moment, cela me semblait farfelu, presque irréaliste, mais quelque chose en moi m’a poussée à continuer. J’ai même fait un pari audacieux avec mon médecin : d’ici septembre 2019, il y aurait des signes de régénération. Et j’avais raison.

En août, j’avais déjà franchi un nouveau cap en intégrant l’école Fréquence, spécialisée en médiumnité. Ce fut une véritable révélation. Pour la première fois, je trouvais mes propres réponses, celles qui résonnaient profondément en moi, et je ressentais que j’étais enfin à ma place. Cette expérience m’a aussi confrontée à l’idée de la mort, un sujet que j’avais toujours redouté. Mais, au fil des enseignements, j’ai appris à l’accepter comme une possibilité, une étape plutôt qu’une fin. Cette compréhension a transformé mon énergie. Réaliser que mourir ne signifie pas disparaître, que nous restons des passerelles entre les mondes, a été profondément apaisant.

Je pense que cette capacité a toujours été en moi, enfouie, attendant le moment où je serais prête à l’accueillir. Mais comme beaucoup, je vivais déconnectée de moi-même, emportée par le rythme effréné de la vie moderne. Nous ne prenons jamais le temps de nous arrêter, de vraiment écouter notre corps, nos émotions, nos intuitions. Pourtant, cette connexion est là, accessible à tous. Elle demande simplement du temps, de la patience et de la pratique pour être apprivoisée.

Aujourd’hui, je sais que chacun de nous peut retrouver cette capacité innée. Il suffit d’oser ralentir, de se tourner vers soi, et d’écouter nos vibrations. Les réponses sont là, à notre portée.

Il s'agit d'une sensibilité à apprivoiser, comme un talent qui demande de l’entraînement ?

Exactement. Cette sensibilité me guide au quotidien et devient impossible à ignorer. Avec le recul, je réalise qu’elle était déjà là, par exemple en politique, où je percevais intuitivement des dysfonctionnements. Mais à l’époque, je ne cherchais pas à l’exploiter consciemment. Aujourd’hui, je sais structurer et affiner cette intuition, ce qui m’aide à mieux comprendre les gens. Si je ne ressens pas ce qu’une personne traverse, je perds en pertinence.

Vous parlez d'une reconnexion à soi. En quoi est-ce si important ?

Parce qu’aujourd’hui, tout va trop vite. Beaucoup poursuivent des objectifs matériels ou abstraits, sans vraiment comprendre leurs besoins profonds. Se reconnecter à soi-même ouvre la porte à une richesse intérieure immense. Le monde spirituel agit alors comme un guide bienveillant. Autrefois, j’étais colérique et réactive. Aujourd’hui, ma détermination s’accompagne de douceur et de sérénité. Je ressens une énergie intérieure qui me rappelle que je ne suis jamais seule, ce qui m’a profondément apaisée.

Cela implique aussi d’accepter les choses telles qu’elles viennent, non ?

Oui, il faut comprendre que si une situation ne se passe pas comme prévu, c’est qu’il y a une raison : un mauvais moment ou une leçon à apprendre. Rien n’arrive par hasard.

Vous pensez que tout est prédéterminé ?

En partie. Des outils comme la numérologie ou les alignements planétaires éclairent nos trajectoires. Nous avons tous une raison d’être ici, mais il nous revient de la découvrir. Beaucoup vivent selon des automatismes ou des attentes extérieures sans explorer ce qui les nourrit vraiment. Montrer qui nous sommes et accepter notre différence demande introspection et ancrage dans le présent. Cela renforce notre résilience face aux épreuves. Je crois que si chacun prenait le temps de se recentrer, notre santé mentale et physique s’améliorerait. Malheureusement, la vie moderne nous déconnecte. Le Covid nous a offert une pause, mais cette leçon semble déjà oubliée.

Revenir à une vie plus simple, plus authentique, pourrait être une solution.

Absolument. Quand nous sommes alignés avec notre fréquence authentique, la vie devient plus fluide, plus légère. Cette connexion intérieure nous aide à accueillir les énergies qui nous entourent avec sérénité, sans résistance. En laissant les choses se dérouler naturellement, nous entrons dans un état de paix profonde, où tout semble s’harmoniser. C’est dans cette simplicité que nous trouvons une vraie liberté, loin des pressions et des attentes inutiles.

Comment qualifieriez-vous ce monde spirituel, si vous deviez mettre des mots dessus ?

Je dirais que c’est avant tout une connexion à tout l’univers. Une connexion à tout ce qui est vivant : les plantes, les pierres… Pour moi, cela fait vraiment partie de la vibration de la Terre, et ça va bien au-delà. Ce monde spirituel inclut les défunts que nous avons connus ou qui sont là pour nous aider. Nous partageons une vibration similaire avec eux, et ils peuvent intervenir pour nous accompagner dans le travail que nous entreprenons. Certains parlent aussi d’anges.

Je suis convaincue que chaque humain possède un «moi supérieur» qui reste connecté à l’univers. C’est cette source d’information primordiale qui me guide véritablement.

Lors des soins, il arrive parfois qu’un défunt proche de la personne soignée se manifeste pour prêter main-forte, ou simplement pour apaiser et réconforter. Dans certains cas, le patient peut même reconnaître cette présence, voire percevoir des images. Cela se produit souvent lorsque la personne a besoin de se libérer émotionnellement de quelque chose.

Le monde spirituel est vaste. Il est aussi façonné par les croyances de chacun.

Pour ma part, je n’ai jamais ressenti le besoin de connaître personnellement mon guide, ni de lui donner un prénom ou une forme particulière. Je sais qu’il est là et qu’il m’accompagne. En revanche, je peux généralement percevoir quelle énergie se manifeste et reconnaître sa présence.

À mes yeux, le monde spirituel est là pour nous accompagner avec amour et bienveillance. Bien sûr, certains prétendent qu’il pourrait être utilisé à d’autres fins, mais cela ne fait pas partie de mon approche. Ce monde existe pour nous soutenir, nous éclairer et véritablement servir l’humanité.
 

Lors des lectures de vie, je me plonge en méditation profonde et laisse mon guide transmettre les messages à travers moi.

Le corps enregistre toutes les émotions vécues, et si elles ne sont pas libérées, elles peuvent entraîner des déséquilibres. Pour certaines techniques, il est indispensable de comprendre ce que vit la personne. D’autres soins énergétiques, centrés sur les émotions, débutent par une discussion pour définir ce que la personne souhaite travailler : lâcher prise, transformer une attitude ou se recentrer. Ensuite, j’adapte le soin.

Certains soins peuvent révéler des relations ou des expériences passées. Parfois, des souvenirs familiaux difficiles refont surface, et les guidances aident à les comprendre. Tout dépend du moment et de ce que la personne est prête à entendre.

Je travaille aussi sur des allergies et des intolérances alimentaires. Avec deux séances, on peut réduire l’allergie, permettant ainsi à la personne de retrouver une vie normale. C’est bluffant. Pour des allergies croisées, cela peut demander un peu plus de temps, mais je suis convaincue que tout peut se guérir avec du lâcher-prise et de la foi. Les patients qui viennent me voir ont déjà cette belle démarche d’espoir, et c’est là que tout commence.

Chaque soin est unique. Les messages peuvent être clairs ou non, et s’il ne se passe rien, c’est souvent que ce n’est pas le bon moment. Il faut respecter ce rythme. Par exemple, lors des lectures de vie, je me plonge en méditation profonde et laisse mon guide transmettre les messages à travers moi. Souvent, cela commence par des félicitations pour les progrès de la personne, ou par des conseils pour des ajustements à apporter.

Est-ce que votre approche fonctionne en complément de la médecine classique ?

Absolument, toutefois il est important de comprendre que mes soins ne remplacent pas la médecine, mais agissent en synergie avec elle. Ils peuvent, par exemple, accompagner des pathologies lourdes pour atténuer les effets secondaires de traitements comme la radiothérapie ou la chimiothérapie. Cependant, chaque cas est unique, et ce qui fonctionne pour une personne peut ne pas convenir à une autre. C’est cette individualité qui rend chaque accompagnement si précieux.

Quel message souhaitez-vous transmettre aux lecteurs ?

Croyez en vous. La clé réside dans la foi, l'humilité et la joie qui encouragent chacun de nous à croire en nos capacités de guérison et à lâcher prise sur les anciennes versions de nous-même. Même dans les moments difficiles, la vie peut offrir de belles surprises, car ces émotions apportent énormément. Prendre soin de soi, c’est s’accorder du temps, ralentir et se reconnecter à l’essentiel, loin du matérialisme. Ce sont les expériences, les rencontres et la gratitude qui nous nourrissent réellement.

Se reconnecter à soi-même, c'est ouvrir la porte à une richesse intérieure infinie.

J'invite toutes celles et ceux qui le souhaite à poursuivre cette aventure en me contactant par courriel : contact@secret-de-guerison.ch ou au 079 607 06 30 – Site internet : Secrets de guérison

Aude maîtrise également l’art du secret, une méthode très ancienne, profondément enracinée dans des régions telles que le Valais, Vaud, Fribourg ou le Jura. Il s’agit de prières adressées à l’univers pour transmettre une énergie de guérison. Les hôpitaux font parfois appel aux faiseurs de secrets, notamment pour traiter des brûlures ou des problèmes de cicatrisation. Cette énergie est puissante, qu’elle soit transmise à distance ou en personne.

Mais qu’est-ce que c’est au juste ?

Aude explique que chaque faiseur de secrets a ses propres formules, souvent héritées de génération en génération. «Mon grand-père maternel m’a initiée aux siennes, qui ont évolué au fil des ans», partage-t-elle. Les secrets s’attaquent à divers maux : des brûlures aux blessures en passant par les otites… Une diversité fascinante, portée par des mots chuchotés et imprégnés d’une foi inébranlable.

Pourquoi cela fonctionne-t-il ?

«C’est un mystère», avoue Aude. «On ne sait pas toujours pourquoi cela marche ou non. Parfois, il faut reformuler la prière ou la répéter. Cela dépend de l’intensité du problème et de la réceptivité de la personne. Il arrive aussi qu’un autre faiseur de secrets soit plus adapté».

Avec une multitude de demandes quotidiennes, Aude structure son travail pour préserver son énergie. Tout se fait par écrit, via SMS ou WhatsApp.

Cette méthode se base sur les principes d’altruisme ayant servi à la fondation du mouvement. Le Secret est un service offert, pour garantir que chacun puisse en profiter, indépendamment de sa situation financière. En remerciement pour l’énergie et le temps consacrés, des dons et des messages de gratitude sont envoyés en retour.

Habiter un lieu, c’est aussi se laisser habiter par lui

Chaque lieu raconte une histoire. Au-delà de ce que l’on voit, il y a ce que l’on ressent : une atmosphère, une vibration, presque imperceptible, mais bien réelle. Ces énergies ne sont pas seulement celles des personnes qui y vivent aujourd’hui, mais aussi celles qui ont habité ces espaces, physiquement ou symboliquement.

Pour ceux qui prennent le temps de se connecter à ces lieux, c’est une véritable rencontre. On entre dans un dialogue silencieux avec les énergies qui y résident. Cette connexion invite à la découverte et au respect. En écoutant ce que le lieu a à dire, on honore ses habitants d’hier et d’aujourd’hui, humains ou invisibles. Et, parfois, en posant un regard bienveillant, on contribue à apaiser une mémoire trop lourde ou à réveiller une lumière oubliée.

Habiter un lieu, c’est aussi se laisser habiter par lui. C’est un échange, une cohabitation avec les énergies qu’il porte et celles que nous y déposons. Chaque geste, chaque mot, chaque émotion enrichit cette relation, transformant le lieu en un miroir vivant de ce que nous sommes.

Intervenez-vous aussi sur les lieux ?

Oui, je fais des nettoyages énergétiques pour les maisons, notamment en cas de troubles du sommeil, de sentiment d'insécurité ou de biens difficiles à vendre. Je visite d’abord le lieu, ressens les énergies, prends des photos, et laisse ces impressions reposer. Le nettoyage se fait ensuite avec de la sauge, des huiles essentielles ou des fleurs, selon les besoins spécifiques.

Prenez-vous le temps avant d’agir sur les lieux ?

Oui, c’est essentiel , je prends le temps d’écouter, de ressentir et de laisser poser les choses. Il ne s’agit pas d’arriver et de tout nettoyer sans comprendre. C’est une manière de respecter les lieux, la nature, et le monde spirituel et d’attendre que le moment soit opportun. Cela rend le travail plus efficace. J’ai remarqué que je ne suis jamais fatiguée après un nettoyage, peut-être parce que je laisse les choses se poser avant d’intervenir. Cela m’évite aussi de me noyer dans des énergies trop denses, mais plutôt de renter en dialogue avec elles.

Que répondez-vous à ceux qui évoquent de «mauvaises entités»?

Les énergies lourdes sont des émotions ou des mémoires qui s’accumulent avec le temps. Malheureusement, certains exploitent cette peur. Dire à quelqu’un qu’il y a des présences autour de lui peut générer de l’angoisse inutile. Je préfère pratiquer une approche apaisante et bienveillante.
 

En conclusion, je dirais qu'au cœur de cette aventure se trouve une certitude : celle que tout commence en soi, et que cette transformation intérieure peut rayonner Aude-là.

Rédaction
Laurent Bailly
Medias
Photo d’Aude Briand par la photographe Juliette Delcayre
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