Mécanique d'Art
Sainte-Croix | Actuellement reconnu comme l’un des plus grands horlogers de son temps, Denis Flageollet défend une vision de l’horlogerie, une vraie philosophie: celle des pères fondateurs, à savoir la maîtrise d’un art en perpétuel mouvement, un savoir-faire séculaire au service d’une innovation constante. Après avoir commencé sa formation en France par des études secondaires en sciences, il part pour la Suisse entreprendre une formation d’horloger et de micromécanicien. Il la complète, ensuite, en intégrant le Musée du Locle comme technicien-horloger en horlogerie ancienne.
En 1989, il cofonde avec François-Paul Journe la société THA. Pour la maison Breguet, ils concrétisent ensemble la première pendule sympathique pour montre-bracelet. Durant ces douze années passées à développer THA (Techniques Horlogères Appliquées), il met en place les ateliers de mécanique et de production horlogère, prend la direction technique et la responsabilité du bureau d’étude où plus de 120 développements horlogers ont été menés à terme dans les domaines de l’habillage, de la joaillerie et de la mécanique horlogère avec le développement de nombreux calibres.
La main prolongée d’un outil ouvre un terrain de jeu presque illimité pour réaliser un rêve mécanique fou
Amoureux de la science, de la culture, des arts, de la mécanique et du travail bien fait, il s’appuie sur le passé pour mieux inventer l’avenir. Dans cette optique, il fonde De Bethune en 2002 avec David Zanetta. Leur inspiration sera nourrie par plusieurs siècles d’histoire horlogère, liée à une culture contemporaine. Pour animer ces montres, chaque mécanisme est conçu dans l’esprit de marier les nouvelles technologies et la grande tradition de la mécanique horlogère.
Il a la chance de vivre une époque charnière: il a été formé par d’anciens maîtres-mécaniciens, horlogers et joaillers, ce qui lui a permis de maîtriser la réalisation de pièces uniques ou de prototypes avec les méthodes et les machines traditionnelles. Parallèlement, il s’est constamment intéressé à la technologie, grâce à laquelle il tire profit des CAO et CNC modernes, ou encore du dessin en 3D assisté par ordinateur, qu’il a été l’un des premiers à utiliser pour les besoins de l’horlogerie.
Aujourd’hui, par la mise en œuvre d’une formation en mécanique d’art avec ses amis artisans, il souhaite avant tout transmettre son expérience aux amateurs et aux jeunes générations.
Site officiel de la formation: mec-art.ch