Les Rayons de Marion

La photographie, selon moi, est la documentation de ce que vous ne voyez pas toujours, dans la course du quotidien.

Marion Correvon, photographe intuitive et illustratrice joyeuse qui illumine votre quotidien de créativité

Cet enchaînement de petits détails qui font de vous un être humain, un couple, un professionnel, ou une famille. Et ma constante envie de relater le quotidien m’a poussée à voir la vie d’un angle différent. Un visage ne reflète pas toujours une personnalité, pour moi - comme l’habit ne fait pas toujours le moine. Je choisis donc délibérément des cadrages différents afin d’inviter notre œil à voir les choses sous un … œil différent.

La photographie, c’est mettre en confiance, avant de mettre en images. C’est écouter l’inaudible, c’est relater l’invisible.

Par le biais du noir et blanc, je me plais à une mise en avant du sujet, du geste, de la complicité. 

Avec le temps, j’ai appris à montrer l’imperfection aussi. Cela peut susciter des interrogations à l’ère des réseaux sociaux et du contenu très lisse, mais j’ai à cœur de représenter le monde tel que je le vois - les larmes, les crises, les taches sur les habits, les enfants qui tirent la langue - c’est aussi ça la vie.

Je me définis avant tout comme une photographe documentaire, qui ne cherche pas à modifier l’instant, et qui vous guide quand les gens en éprouvent le besoin et qui s’efface quand cela est nécessaire. Je suggère plus que je ne dirige les gens. 

Le jeu en famille, l’invitation à l’introspection pour des portraits individuels, la discrétion pour relater une entreprise et ses activités.

Je suis certainement un photographe caméléon, qui capte, l’instant et les gens, et qui s’adapte. Aussi vite que la lumière.

Pour l’illustration, j’ai décidé d’amener couleurs et sourires. Légèreté et douceur.

Garder mon âme d’enfant est devenu une devise - c’est ma manière certainement de rendre le monde plus joli, en rappelant aux adultes qu’il est possible de cultiver cette part ludique. En m’inspirant du quotidien, j’ai l’impression que l’inspiration est infinie.